Les cours du blé et du maïs se stabilisent sur Euronext

Le 25 février 2025, la tonne de blé a clôturé à 225 € pour l’échéance de mars (+0,50 € par rapport à la précédente clôture) et à 231,75 € pour celle de mai (+0,25 €). « Le blé français se stabilise dans l’attente de concrétiser des affaires à l’exportation », remarque Argus Media dans son analyse quotidienne.

La tendance se poursuit en légère hausse à l’ouverture d’Euronext le 26 février 2025 avec, vers 11h40, une tonne de blé à 225,25 € pour l’échéance de mars (+0,25 € par rapport à la clôture de la veille) et à 232,50 € pour celle de mai (+0,75 €).

La tonne de maïs a, elle, clôturé hier à 216 € pour l’échéance de mars (+0,75 € par rapport à la précédente clôture) et à 219,75 € pour celle de juin (+0,50 €). Même tendance ce 26 février 2025 à l’ouverture, avec une tonne affichée respectivement à 217 € (+1 €) et 220 € (+0,25 €) sur ces deux échéances les plus rapprochées. « Le maïs reste suiveur du blé sur Euronext et bénéficie d’un prix français attractif face au maïs ukrainien », observe Argus Media.

Marchés en net repli aux États-Unis

Aux États-Unis, les marchés financiers sont inquiets. « La confiance du consommateur a chuté à 98,3, contre 105,3 en février, alors que les analystes tablaient sur indice à 102,5 », relève notamment Argus Media. « Les consommateurs américains craignent l’inflation tandis que les opérateurs financiers craignent que les sanctions commerciales notamment envers la Chine accentuent le ralentissement économique de cette dernière », analyse le cabinet.

Dans ce contexte, les matières premières sont en net repli. « Le dollar perd de sa fermeté, tout comme l’action Tesla, devenue marqueur de la nouvelle administration américaine. Le pétrole s’enfonce par ailleurs sous les 70 $ le baril à New York par anticipation d’une levée des sanctions sur la Russie en cas d’accord de paix autour de l’Ukraine ».

Les grains ont suivi ce mouvement à la baisse à la Bourse de Chicago : « Le fait que Donald Trump rappelle que les taxes à l’importation sur le Mexique et le Canada sont toujours à l’agenda pour le 1er mars a largement accentué la pression vendeuse observée en ce début de semaine », rapporte Argus Media.

En ce moment, les conditions météorologiques sont par ailleurs favorables au blé dans les Grandes Plaines américaines, et s’améliorent également pour le maïs en Amérique du Sud. Ce qui accentue les prises de profits et « achève de noircir le tableau à court terme », selon Argus Media.